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Chaque année, le conseil départemental de l’Hérault tient à saluer les anciens combattants qui résident dans les maisons de retraite. Ainsi, Marie-Christine Fabre de Roussac et Sébastien Frey, conseillers départementaux de l’Hérault pour le canton d’Agde, était récemment présents à la résidence municipale des « Jardins des Tuileries » pour remettre un colis départemental à cinq pensionnaires : Odile Juana, Louise Esteller, Hugues Gaston, William Miot et René Llari.
 
Cette sympathique cérémonie s’est tenue en présence des élus bessanais autour du maire, de Ninou Chelala, directrice de l’établissement et de l’ensemble des porte-drapeaux des associations patriotiques du canton, emmenées par leurs représentants respectifs. Dans les différentes interventions, chacun a pu rendre un hommage appuyé envers ceux qui ont combattu pour le pays, et c’est dans l’émotion et les remerciements que s’est clôturée cette rencontre autour du verre de l’amitié et de l’hymne national.
 
A l’issue, les conseillers départementaux n’ont pas manqué de souligner l’action du centre communal d’action sociale de la ville dans la gestion de cet établissement, le dynamisme de la direction, les initiatives des bénévoles du « Sourire des Tuileries » et, surtout, le professionnalisme du personnel, très applaudi par l’assistance. Tous assurent la meilleure bientraitance et un bien-être quotidien aux 56 pensionnaires de la maison de retraite publique.

Depuis plusieurs mois, le partenariat engagé par la municipalité avec Hérault Sport et le comité régional handisport d’Occitanie porte ses fruits et permet d’ancrer chaque année l’handisport dans la commune. Piloté par Eric Millan, adjoint au maire en charge de la vie associative et des sports, cette union permet à la ville de Bessan d’accueillir des compétitions dans la halle de départementale de sport.
 
Après une compétition de Goalball l’an passé, c’est une épreuve qualificative pour le championnat régional individuel de Boccia qui a été accueillie dans d’excellentes conditions. Elle a vu s’affronter quarante prétendants au titre national venus de l’Hérault mais aussi du Gard, de la Drôme, d’Auvergne-Rhône Alpes et de l’Ariège.
 
La Boccia est une forme de pétanque en salle pouvant être pratiquée par des personnes touchées par des handicaps divers. Les organisateurs du comité handisport Occitanie et de l’Hérault, avec le concours d’Hérault Sport et de la ville, ont offert des conditions dignes du national aux athlètes prêts à se représenter au plus haut niveau.
 
Au cours de la journée, le maire de Bessan, Stéphane Pépin-Bonet, est venu saluer amicalement les organisateurs comme les compétiteurs, rappelant que la municipalité œuvrait dans de nombreux domaines en faveur du handicap. Eric Millan a représenté la ville lors de la remise des récompenses, félicitant les qualifiés pour la suite du championnat.

Avec le soutien de l’Etat, le conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance de la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée vient d’étoffer son offre d’outils de sensibilisation à destination des jeunes. Il s’est doté d’une originale exposition, à la fois interactive, pédagogique et ludique, intitulée « Moi, jeune citoyen » destinée aux 9-13 ans.
 
Elaborée par l’Education nationale et la Protection judiciaire de la jeunesse, cet outil vise plusieurs objectifs dont l’éducation aux valeurs citoyennes concernant le « vivre ensemble » et l’acquisition de connaissances en lien avec les droits et devoirs des enfants. Marie Saunal, conseillère municipale déléguée à la prévention, a vite vu son intérêt et c’est à Bessan qu’elle a été présentée pour la première fois.
 
Ainsi, plusieurs classes de l’école élémentaire Victor Hugo ont expérimenté l’exposition sur le territoire de l’agglo, grâce aux agents du service jeunesse municipal, spécialement formés pour l’occasion. Le jeu de questions sur les valeurs citoyennes, avec panneaux et explications audios, a permis aux écoliers de mieux comprendre qu’il était essentiel de bien vivre en société.

Vingt ans cela se fête ! A l’occasion du vingtième anniversaire du jumelage entre les cités de Bessan et de Remich, une délégation d’une quarantaine de Bessanais a fait le déplacement au Luxembourg pour les fêtes de Pentecôte. Emmené par le comité de jumelage, et son président Vincent Burlet, le groupe a été dignement accueilli par Jacques Sitz, bourgmestre de Remich, son équipe communale et de nombreux Remichois ravis de pouvoir honorer ce rendez-vous marquant la vie des deux communes.
 
Au-delà des visites et réjouissances organisées durant le court séjour, les Bessanais ont pu rendre hommage au regretté Jeannot Belling, ancien maire de Remich, co-fondateur du jumelage avec Robert Raluy, ancien maire de Bessan, lequel a fait le déplacement aux côtés de Stéphane Pépin-Bonet, maire en exercice. Comme l’a indiqué Stéphane Pépin-Bonet, « 20 ans c’est un symbole de durée et de succès placé sous le signe d’une volonté constante de découvertes réciproques et respectueuses de nos identités ».
 
Les Bessanais ne sont pas venus les mains vide au Luxembourg. Ils ont porté avec eux une œuvre magistrale réalisée par les services techniques bessanais : une girouette en fer forgé marquant la rose des vents, avec Remich au Nord et Bessan au Sud. Inaugurée officiellement lors du séjour, elle sera un nouveau symbole de l’amitié entre les deux cités afin d’ouvrir une nouvelle page de l’histoire d’un jumelage qui demeure un fil rouge assurément bien vivant pour les deux communes.

La série d’expositions Vernissarts se poursuit en l’hôtel de ville de Bessan. Après l’exposition de peintures et de poteries de Nina Rose et Marilyne, le patrimoine sera à l’honneur au mois de juin dans le cadre des journées du patrimoine de pays et des moulins, parrainées au niveau national par la journaliste Carole Gaessler. A Bessan, plusieurs événements seront proposés.
 
D’abord, l’exposition sur le pain et la farine en lien avec deux associations : Fort et Patrimoine du Pays de Seyne et la Guilde 2 Bessan. Une occasion pour mieux découvrir comment se fabriquait le pain au temps ancien entre blé, moulin et farine. Elle sera visible dans la salle des portraits Paul-Salvy du 12 au 28 juin prochains, aux heures d’ouverture de la mairie.
 
Le vernissage ouvert à tous se tiendra autour du verre de l’amitié le vendredi 16 juin, à 18h30. A cette occasion, sera officiellement présenté le programme des journées des moulins où le moulin bladier sur l’Hérault sera mis à l’honneur. Cela débutera le vendredi 23 juin avec une visite sur site des écoliers de Victor Hugo, puis suivront ensuite deux rendez-vous tout public.
 
Le samedi 24 juin, avec l’office de tourisme, une échappée belle des moulins de l’agglo au départ du moulin des Evêques d’Agde fera une halte au moulin bessanais (inscriptions au 04 67 01 04 04). Le lendemain, dimanche 25 juin, la ville propose une visite guidée du moulin bladier, à 10h30 au départ de la mairie. Pour y participer, il suffit de contacter Emilie Féliu au 06 47 60 64 77.

Après deux années particulières en raison de la pandémie (en 2020 seules les sorties de l’âne avaient eu lieu, et en 2021 les soirées avaient été délocalisées à l’espace Paul Ricard), la traditionnelle fête locale de la Saint-Laurent, fête votive du village, a retrouvé ses habits habituels l’an dernier. En 2023, elle se tiendra en centre-ville, autour de la Promenade, de la salle des fêtes et de l’hôtel de ville.
 
Comme de coutume, de nombreuses festivités sont programmées en lien étroit entre la municipalité, le comité des fêtes, les amis de l’âne et tous les partenaires habituels, dont les amis forains. Le programme de la fête locale 2023 est en cours de préparation pour une diffusion dans la commune au mois de juillet. Aussi, toutes les associations souhaitant y participer sont invitées à se faire connaître.
 
Les responsables associatifs voulant organiser un événement pendant la fête, soit du samedi 5 au mercredi 9 août prochains, peuvent communiquer leurs demandes au service communication de la mairie : cabinet@bessan.fr ou 04 67 00 81 89. Les informations précises sur les festivités envisagées (lieu, date, horaire…) doivent être transmises avant le 30 juin pour être validées par la ville.

Le Saint-Hubert Bessanais vient de fêter son centenaire. Celle qui semble être la plus ancienne association locale est née en 1923, volonté de Bessanais de pratiquer la chasse de manière organisée et de contribuer à la gestion et à la valorisation des paysages. Car c’est ainsi que se définissent les chasseurs bessanais réunis pour un grand repas champêtre autour de leur président, Sébastien Asensio.
 
Ce dernier, entouré de son bureau et de nombreux sympathisants, a reçu un trophée anniversaire des mains du maire, Stéphane Pépin-Bonet, lequel n’a pas manqué de souligner le rôle du Saint-Hubert dans la vie agricole et des espaces naturels de la commune. Notamment, depuis quelques années, dans la gestion des zones Natura 2000 vouées à la protection de l’outarde canepetière.
 
La rencontre conviviale a aussi permis de tracer les grandes lignes de la saison et des années à venir avec un club tourné vers la modernisation et l’amplification de son action auprès de ses membres, aujourd’hui plus d’une centaine. Une nouvelle page de l’histoire de l’association s’ouvre désormais avec l’ambition de mieux faire connaître ses actions dans le respect de la nature.

Et si son voyage vers le futur commençait aujourd’hui ! C’est en ces termes que la municipalité invite les Bessanaises et les Bessanais à une exposition de très belles photos prises, il y a quelques mois, lors de l’acquisition de l’ancien centre d’élaboration de la société Ricard par la ville. Avant sa prochaine transformation, une vingtaine de talentueux photographes amateurs ont posé leurs yeux sur le site.
 
Du 17 au 31 juillet, l’exposition intitulée « Clics sur le passé pour envisager l’avenir » sera visible dans la salle des portraits Paul Salvy de l’hôtel de ville. Les artistes exposés ont tous une version unique et des techniques différentes pour mieux faire découvrir la richesse, le volet industriel, l’immensité et surtout le potentiel de ce lieu cher à tous les habitants.
 
L’image ne s’appuie ni sur les mots ni sur les pensées pour échanger mais là, sans aucun doute, elle peut être l’élément déclencheur permettant à chacun d’avoir un regard juste afin de propulser ce lieu vers un nouvel avenir. Le vernissage qui se tiendra le vendredi 14 juillet, à 11h, avant la cérémonie de la fête nationale facilitera la découverte de tous ces clichés.
 

La saison qui se termine a été assurément chahutée pour les membres de l’association bessanaise vouée à la peinture, au modelage et à la poterie. Terres de Touroulle a été perturbée par des problématiques techniques liées au fonctionnement de son four, indispensable outil favorisant la cuisson des poteries. Aussi, ce sujet a été inévitablement l’objet de discussion à l’occasion de son récent grand salon annuel, organisé avec le soutien de la municipalité à la salle des fêtes.
 
Fort du soutien de ses exposants comme du public venu en nombre, l’exposition annuelle a connu un grand succès populaire, notamment lors du vernissage en présence des élus représentant le maire excusé, aux sons des notes de l’école de musique animant la cérémonie. Francine Carcel, la présidente, entourée de son bureau, n’a pas manqué de rappeler l’action de l’association, son ouverture à la jeunesse en lien avec l’école élémentaire et le centre de loisirs mais également ses projets.
 
Le changement du four reste à l’ordre du jour, grâce à des actions de financement en cours et à une subvention exceptionnelle de la mairie. L’aboutissement est proche permettant aux organisateurs de conserver le sourire et de mettre en avant les artistes. L’invité d’honneur Christian Peytavi a été honoré ainsi que le vote du public décerné à l’artiste peintre agathois Bernard Bouissac qui devrait être l’invité d’honneur de l’année prochaine. Car l’élan de Terres de Touroulle n’est pas près de s’arrêter !

Il y a quelques mois, la ville a organisé un concours à destination de photographes amateurs. L’ambition était de porter leur objectif sur l’ancien centre d’élaboration Ricard, usine créée par Paul Ricard lui-même et qui a marqué le village pendant plus de soixante ans. Celui-ci devant être transformé dans les années à venir, il se devait d’immortaliser le passé pour mieux construire l’avenir.
 
Afin de faire découvrir ces clichés au grand public, Annie Laguna, Micheline Izquierdo et Marie-Laure Lledos ont invité à un vernissage exceptionnel en ouverture de la cérémonie de la fête nationale, au cœur de l’hôtel de ville, dans la salle des portraits Paul Salvy. Un lieu magnifiquement agencé avec des produits dérivés de la célèbre société aux couleurs anisées.
 
Visible jusqu’au 31 juillet en mairie, l’exposition intitulée « Clics sur le passé pour envisager l’avenir » favorise la découverte d’un lieu que beaucoup de connaissent pas, avec des angles de vue originaux. Les artistes exposés ont tous une version unique et des techniques différentes pour mieux faire découvrir la richesse, le volet industriel, l’immensité et surtout le potentiel de ce lieu.
 
Comme l’ont dit les élus lors du vernissage très suivi, « l’image ne s’appuie ni sur les mots ni sur les pensées pour échanger mais là, sans aucun doute, elle peut être l’élément déclencheur permettant à chacun d’avoir un regard juste afin de propulser ce lieu vers un nouvel avenir ». Un atout supplémentaire dans le cadre de l’actuelle réflexion en vue de réhabiliter l’ancien site industriel en équipement public.

Depuis leur élection en mars dernier, les chefs de jeunesse et les demoiselles d’honneur ne chôment pas. Au-delà de leurs fonctions officielles dans le cadre du protocole bien huilé de la fête locale de la Saint-Laurent, ils s’activent aussi pour fédérer le village, les commerçants, les artisans et toutes les personnes qui veulent bien les soutenir.
 
Ils proposent aussi des produits dérivés de la fête locale, souvenirs incontournables pour les futurs festaïres souhaitant le tee-shirt de la fête, le bandana à porter pendant les cinq jours de liesse ou encore la bouteille de vin aux couleurs de la cave coopérative avec une étiquette spéciale où Andréa, Théo, Solène, Valentin et Emma sont en bonne place.
 
Ces produits dérivés proposés à la vente sur la place du marché et lors des événements festifs d’ici la fête. Il est aussi possible de suivre l’actualité des chefs de jeunesse et des demoiselles d’honneur via leur page Facebook, où comment rester connecté en permanence pour ne pas perdre une information et saluer tous les soutiens au fil des jours.

Les initiatives entre les villes jumelées aux noms quasiment identiques ne faiblissent pas : ça roule entre Bessans la Savoyarde et Bessan l’Héraultaise. Après une ronde cycliste l’an dernier pour fêter le cinquième anniversaire du jumelage entre les deux cités, c’est au tour de motos anciennes de préparer un relais de près de 600 kilomètres.
 
L’équipage d’une dizaine de motos anciennes, pilotées par les responsables et adhérents du moto club bessanais « L’âne à deux rooues », partiront dimanche 13 août de la place de la Fontaine et rejoindront en deux étapes le village de Haute-Maurienne le 15 août à l’occasion de sa fête votive. Un périple parrainé par le comité de jumelage de la Tuque endiablée et la municipalité.
 
Les personnes souhaitant encourager les motards sont invitées au point de départ le dimanche 13 août, à 9h30. Il sera également possible à cette occasion d’admirer les vieilles machines qui vont faire ce relais amical et essayer de rejoindre les cimes de Savoie sans trop de soucis mécaniques. Pour tous renseignements sur cet événement, contacter le 06 23 20 40 98.

Il s’agit d’une course pédestre en relais d’une quarantaine de kilomètres (par équipes) et une belle randonnée de treize kilomètres au cœur du terroir languedocien héraultais pour découvrir ou redécouvrir des paysages authentiques dans un environnement privilégié. Cet événement se tient dimanche 3 septembre.
 
Soutenue par l’agglo et les cinq municipalités, la course débutera cette année à Bessan et traversera les villes de Montblanc, Nézignan l’Évêque, Saint-Thibéry et Florensac. Les équipes de coureurs sont réparties en plusieurs catégories. Tous prendront le départ des Peupliers à Bessan et feront des haltes à différents points des communes partenaires pour revenir au point de départ.
 
Face au succès des années précédentes, les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes sur le site : www.nikrome.com/inscriptions.php. Une participation de dix euros par coureur est demandée. Par ailleurs, une randonnée de treize kilomètres est aussi proposée pour les randonneurs. Là-aussi, les inscriptions sur le net sont privilégiées avec une participation de cinq euros par marcheur.
 
Podium et animations festives seront aussi au rendez-vous pour un événement qui se veut avant tout sportif et convivial avec le soutien de nombreux partenaires institutionnels et du monde économique. Pour tous renseignements complémentaires, contacter Stéphan Lopez au 06 13 54 55 16 ou par mail à l’adresse suivante : lerelaisdesvignobles34@gmail.com.

Malgré des débuts timides en début de saison estivale, le succès s’est confirmé pour la nouvelle édition des balades nature et patrimoine proposées en canoë sur le fleuve Hérault.  Depuis quelques années, la ville est associée à la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée afin de promouvoir les sites naturels locaux, de les valoriser pour mieux les préserver.
 
Pour le second été consécutif, les balades guidées en canoë autour de la biodiversité ont séduit, en lien avec la base nautique et de loisirs « Bessan Aventure ». A cinq reprises, elles ont connu un franc succès regroupant une cinquantaine de personnes originaires de Bessan, de villages voisins et de touristes de toutes régions, tous très intéressés.
 
Grâce à la chargée de mission du service Environnement de l’agglo, ce public a pu découvrir les richesses faunistiques et floristiques du fleuve et de ses berges avec, en point d’orgue, la découverte du moulin bladier, joyau architectural. Ces balades au cœur du site protégé Natura 2000 ont du sens dans le cadre d’activités touristiques cherchant à se renouveler en permanence.
 
Cette initiative démontre à la fois l’intérêt du public pour l’environnement, les avantages de la base nautique de la Guinguette et l’action concertée efficace entre les différents partenaires autour d’atouts environnementaux et touristique alliant la nature, le patrimoine et l’envie de protéger et de mieux les faire connaître pendant la période estivale.

A l’entrée du territoire biterrois, un panneau affiche fièrement « Béziers, 2600 ans d’histoire ! ». Arguant la découverte d’artéfacts très anciens, qui, selon les experts dateraient de 625 avant notre ère, Béziers est donnée comme la plus ancienne ville de notre pays ! Dommage pour la Monédière et Bessan, les fouilles actuelles sur le site de l’oppidum datent l’occupation de l’Âge du Fer, que de 610 avant. Pour 15 petites années, nous aurions pu emporter ce titre de première ville !
 
Sans jalousie aucune envers nos amis biterrois, pour qui nous sommes ravis de ce titre honorifique, ni vouloir lancer une course effrénée à la recherche du plus vieil habitat de notre arc méditerranéen, que devons-nous faire, penser, et écrire, sur la découverte d’un espace, évidemment habité, d’une surface d’un hectare et demi environ, et cerné de fossés défensifs palissadés qui, si de prochaines fouilles étaient programmées sur cette zone et pour cette période, valideraient sur la Monédière un établissement datant de 2400 avant notre ère, et nous apporterait une histoire bessanaise vieille de 4400 ans ?
 
Imaginons déjà les futurs panneaux à l’entrée de notre village ! Car les fouilles programmées pour la période de l’Âge du Fer ont dévoilé d’autres périodes d’occupation beaucoup plus anciennes du promontoire de la Monédière. Les fossés du Néolithique final nous ont été présentés lors des portes ouvertes organisées en fin de campagne de fouilles. Les études scientifiques réalisées en fin de programme font augurer d’un site d’une richesse rare et peut-être unique (jusqu’à trouver mieux !). Nous avions déjà une citerne romaine unique, une cloche unique, aurons-nous bientôt ce titre unique et honorifique de plus vieille ville de France ? Quelle histoire !
 
Article écrit par la Guilde : documentation rapport triennal de fouilles 2020-2022, directeur du projet A. Beylier. Rédaction Antoine Iniguez.